Les Parcs Creviers

  cliquez sur le logo pour revenir à la page d'accueil

 

 

 

 

 

 

 

Créée vers 1890 par Nicolas FLEURIOT, cette fromagerie industrielle comprenait à l’origine un atelier de fabrication à 2 étages, une remise, une étable à chevaux, un logement patronal avec étage plus comble et une cour. Les bâtiments étaient en brique avec toiture en ardoise pour les dépendances en tuile plate pour la maison de maître. La construction de l’étable à chevaux réalisée par E. Filoche date de 1895.

Elle fut fermée pendant près de 20 ans à la suite du décès du fondateur en 1912 jusqu’à sa réouverture par M. LORIOT dans les années 30 qui y travailla avec son gendre, Gaston HARDY. Celui-ci en fit l’acquisition en 1934. Il devint maire du Renouard en 1945, mourut en 1968. A partir de 1961, la SARL Fromagerie Hardy fut dirigée avec le concours de son fils Michel jusqu’en 1975, date officielle de la cessation d’activité. En 1972, elle occupait une superficie totale de 10.000 m², produisait 80 tonnes de camemberts et 12 tonnes de beurre.

Nicolas FLEURIOT fit à côté des camemberts, des Pont l’Evêque et des Petits Mignons dont on ne connaît pas la définition (peut-être une forme de Lisieux).

Les premières étiquettes pour les premières boîtes en bois.

1889 .... 1892

Les étiquettes du début du XX° siècle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La diversification : Petits Mignons (1889) et Pont l'évêque

Sous le nom LORIOT HARDY naquirent le nom du Domaine des Parcs Creviers, un camembert à 50 % de matières grasse et un petit camembert.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Médaille d'or 1935 - Médaille d'or 1936 - Prix d'honneur 1936 - Hors Concours 1937

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Exposition Paris 1936 1° Prix - Mérite agricole - Médaille d'or

Gaston HARDY était secondé par sa femme Alice, née LORIOT, qui jouait pleinement le rôle de maître fromager alors qu’il développait considérablement l’activité commerciale en élargissant son assiette de distribution vers les grands distributeurs de l’époque, faisant même des produits à leurs marques, et en accroissant directement son activité export, notamment en Angleterre où il se rendait fréquemment.

Les nombreux types d’étiquettes sous l’égide de Gaston HARDY sont autant de preuves de la vitalité commerciale de l’entreprise. Elles correspondent aux souhaits de la clientèle d’avoir des produits individualisés face à la concurrence et aux tentatives de lancement de nouveaux produits comme le cendré du Pays d’auge sous le vocable AUGEBON.

Des étiquettes au nom HARDY, en doré ou en couleurs.

Des étiquettes au nom du Renouard (la notion de fromagerie des Parcs-Creviers disparaît).


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Des petits camemberts !

… pour répondre aux souhaits d’une clientèle populaire ! ….

tout comme les étiquettes avec une dénomination suggestive, un décor ...

 

 

 

Augebon, ce produit original, le cendré du Pays d’Auge n’a pas rencontré le succès qu’il méritait.

L’absence du nom Camembert prouve la volonté d’innovation de Gaston Hardy pour promouvoir un nouveau produit à coté de fromages trop concurrencés, copiés outrageusement partout dans le monde.

Conscient de l’importance du rôle des distributeurs notamment à l’exportation, Gaston Hardy se révéla être un précurseur des fabricants éditant des étiquettes spécifiques, où, petit à petit, le nom de l’intermédiaire supplanta celui du fabricant.


Cette évolution conduira Gaston Hardy à créer pour le marché français, des étiquettes à la marque de ses distributeurs pour certains desquels fut attribuer le nom de «grande distribution» quand ils furent intégrés, dans les années 1960. Aujourd’hui, on en connaît bien l’importance.

Nombreuses furent les étiquettes ainsi utilisées …

Apparition du code 61 U indicateur du lieu de production ... disparition du nom Hardy !

Dépot de marque le 31 août 1934